Artisanat et développement durable

Travailler le cuir ET avoir une conscience écologique

Concilier artisanat et développement durable est un défi que je me suis lancé et que je m’efforce de relever chaque jour.

Artisanat et développement durable : lorsque l’on parle d’artisanat du cuir, ces deux termes peuvent sonner faux ensemble. Le cuir est en effet une matière première connue pour pouvoir être polluante et très consommatrice d’énergies lors de sa production, en plus d’être liée à l’exploitation animale… Difficile donc de faire cohabiter des valeurs écologiques avec la passion du cuir ! C’est pourtant une ligne éthique que j’ai souhaité pour mon entreprise. Mes mots d’ordre sont :

De gauche à droite : synderme, cuir de vache, peau de veau, peau d’agneau, cuir de saumon et basane (mouton)

Réparation

Je m’occupe de réparer vos accessoires en cuir abîmés afin de leur donner une seconde vie. Réparer au lieu de jeter est une belle façon d’allier artisanat et développement durable !

Proximité

Lorsque j’achète de la matière première neuve, je me fournis localement chez La Peausserie, mon fournisseur situé à Rennes (35). J’y achète des cuirs et peaux provenant exclusivement de l’Union Européenne, et principalement de l’Europe de l’Ouest : France, Belgique, Espagne, Portugal et Italie. Il en résulte un bilan carbone réduit pour l’obtention de la matière première. Et pour les matériaux récupérés… l’Emmaüs est juste en face de chez moi !

Non-polluant

Lorsque cela est possible, je privilégie les cuirs et peaux ayant été traités par tannage végétal, un procédé très peu polluant (en opposition avec le tannage minéral).

Innovations

Pour certaines commandes, je travaille une matière appelée le Synderme, un « cuir reconstitué » produit à partir de chutes de cuir récupérées en sortie d’usines, mixées pour obtenir des copeaux qui sont ensuite compressés pour obtenir le matériau final. D’autre part, je crée de nombreux modèles qui nécessitent de très petites pièces et me permettent ainsi d’utiliser la moindre petite chute de cuir. Deux bonnes manières de ne rien gaspiller !

Récupération

Une grande partie de mes peaux et de ma bouclerie (boucles de ceinture, anneaux, mousquetons, etc.) sont récupérés lors de dons ou achetés d’occasion. En plus de réduire l’impact écologique derrière votre commande, cela vous garanti un article 100 % unique, puisque les éléments ne sont pas achetés en gros !