Description
Caractéristiques principales du Vide poches Spirales :
Dimensions : 13cm de côté, 18cm en comptant les plis rivetés
Matériaux : cuir de vache
Couleur : brun clair “miel”
Cet article ne contient pas d’éléments recyclés ou de seconde main.
Les outils et produits utilisés pour créer cet article sont : couteau demi-lune, abat-carre, bissonette, matoirs, marteau de frappe, cire d’abeille, brunissoire, presse à riveter. Cliquez ici pour en savoir plus sur les outils et techniques utilisés en maroquinerie et dans l’Atelier de Sam !
Élégant petit portefeuille vert à motif Triskel. Ce motif symbolise le vent et s’impose comme incontournable sur notre terre Bretonne ! Vous pourrez ranger dans ce portefeuille minimaliste deux cartes (type CB), des pièces dans la petite poche à fermoir pression prévue à cet effet, et des billets dans un autre compartiment. Idéal pour les sorties courtes (aller acheter le pain ou le journal), il saura aussi se rendre indispensable pour tous ceux qui n’aiment pas les portefeuilles trop gros et encombrants.
Comment a été créé le Vide poches Spirales ?
Découpés à la main dans un cuir de vache naturel d’épaisseur 1mm tannage végétal, la partie rigide extérieure et le rabat de la pochette à pièce ont été martelés à la main du motif de Triskel avant d’être teintés au chiffon. Ce processus de teinture permet de conserver les creux des motifs clairs, faisant ainsi ressortir l’ensemble. Les parties intérieures du portefeuille ont été découpées (à la main également) dans une peau d’agneau aux finitions veloutées. Cousues les unes aux autres à la machine, elles ont ensuite été cousues à la main en couture point sellier sur la partie rigide extérieure. Enfin, les tranches du portefeuille ont été travaillées à la cire d’abeille pour une longévité et une esthétique optimales !
Envie d’en savoir plus sur les différents types de cuir et leurs caractéristiques ? C’est par ici !
Toutes mes ceintures sont découpées au coupe-bande dans le cuir, à la largeur correspondant à la boucle choisie. La bande obtenue est ensuite préparée comme suit :
– découpe en pointe du bout de la ceinture, soit au couteau demi-lune, soit avec un emporte-pièce spécial appelé fer à bout,
– marquage et perçage des trous à la pince à trous,
– marquage et perçage de l’enchapure (trou longiligne qui laisse passer la pointe de la boucle – appelée l’ardillon),
– parage (réduction de l’épaisseur du cuir) d’une dizaine de centimètre côté boucle,
– marquage du guide de couture à l’aide du formoir et de la griffe à molette,
– passage de l’abat-carre et de la bissonnette pour casser les arrêtes internes et externes,
– repoussage des motifs à la main (si ceinture à motifs),
– lustrage de la ceinture au chiffon de laine,
– finition des tranches à la cire d’abeille à l’aide du brunissoire
Une fois ces étapes terminées, j’installe la boucle avant de coller le cuir avec un solvant à base d’eau (type colle contact). Une fois la colle séchée, je termine la ceinture avec un assemblage en couture point sellier à la main, avant de passer une dernière couche de cire d’abeille au niveau du revers de la boucle. Le passant de la ceinture subit les mêmes traitements que la ceinture elle-même avant d’être assemblé avec une petite agrafe métallique.
Tous mes sacs sans coutures sont créés selon le même processus :
– découpe des deux pièces principales (devant et dos/rabat) au couteau demi-lune,
– découpe des deux parties de la lanière au coupe-bande,
– travail de toutes les arrêtes des différentes pièces à l’abat-carre et à la bissonette pour arrondir les tranches,
– travail des tranches arrondies à la cire d’abeille à l’aide d’un brunissoire,
– perçage à l’emporte-pièce des trous pour les fermoirs et les rivets,
– perçage au fer à enchapure des trous destinés à l’assemblage du sac par laçage de sa bandoulière,
– pose des fermoirs et des boucles,
– assemblage final par tressage de la bandoulière.